COLOSSIENS 4.2‑6
À la fin de l’épître aux Colossiens, l’apôtre Paul relève certains éléments essentiels de la vie chrétienne : ferveur dans la prière, reconnaissance, relations sagement gérées avec les non‑croyants et paroles manifestant la grâce de notre Sauveur.
Paul avait compris toute la puissance que recèlent de tels propos. Non seulement ils plaisent à Dieu, mais ils font du bien à ceux qui les entendent. En revanche, Jacques décrit le pouvoir maléfique d’une langue débridée. Il la compare à une étincelle responsable d’un feu de forêt, ainsi qu’à un venin mortel (Ja 3.5,8). Nous voyons malheureusement l’effet que produisent les langues fourchues dans les médias sociaux, les milieux de travail, les familles et même les Églises.
Quel portrait de Christ peignent nos paroles? Sont‑elles assaisonnées de grâce ou bien dures et irréfléchies? Sommes‑nous prompts à critiquer les autres ou ressentons‑nous de la compassion pour ceux qui sont esclaves du péché?
Les représentants de Jésus doivent apprendre à dire des paroles douces et sages en cultivant l’humilité, la courtoisie et la bonté envers les non‑croyants, et en leur présentant l’Évangile qui peut les libérer du péché et les sauver de l’enfer.
LA BIBLE EN UN AN : MATTHIEU 8 – 10