NÉHÉMIE 1.3-11
Pleurer de chagrin peut-il constituer un acte de louange? Néhémie, un Israélite, était échanson du roi de Babylone. Il a pris le deuil pendant plusieurs jours quand il a entendu dire que la muraille de Jérusalem était détruite et que les Israélites étaient sans défense. Les pleurs, le jeûne et la prière de Néhémie l’ont amené à goûter une communion plus profonde avec l’Éternel.
Cette pleine expression de sa douleur au sujet de la situation des Juifs représentait une composante essentielle de la prière de Néhémie. Par son deuil évident, il affirmait croire que seul l’Éternel pouvait restaurer Jérusalem et son peuple, et leur redonner leur gloire ancienne. Dans sa prière, Néhémie a rappelé à Dieu sa promesse de rassembler son peuple dans le lieu qu’il avait choisi pour y faire résider son nom (v. 8,9).
Les chrétiens voient parfois un manque de foi en la tristesse d’un autre. Ils se demandent pourquoi il pleure s’il fait confiance à Dieu. L’exemple de Néhémie nous montre toutefois qu’en prenant le temps de pleurer une perte, nous pouvons adorer Dieu. Dans les moments de douleur, Dieu nous invite à nous accrocher à ses promesses et à lui offrir nos larmes en signe de dévouement, même si c’est tout ce que nous avons à lui présenter.
LA BIBLE EN UN AN : 1 CHRONIQUES 7—9