PHILIPPIENS 2.1,2
Dans le passage du jour, Paul se sert de trois mots grecs pour décrire l’amour, un facteur essentiel à l’unité. Au verset 1, il écrit : « S’il y a donc quelque consolation en Christ ». Le mot consolation traduit paramuthion (soulagement), un élément qui favorise l’amour mutuel. De quel genre d’amour aimons-nous les autres?
Les deux autres mots que Paul emploie répondent à cette question. Il mentionne d’abord splagchnon, que la Bible traduit par compassion. C’est l’amour profond dont nous aimons Dieu. La Concordance Strong dit qu’il signifie « entrailles », ce que la Parole nomme « cœur ».
Puis Paul utilise oiktirmos qui est traduit par « miséricorde » et indique que l’on veut le bien d’un autre. Nous avons Dieu pour modèle, car il est compatissant et riche en bienveillance (Exode 34.6). Par lui, nous pouvons aimer nos semblables comme il nous aime, d’un amour altruiste, en leur souhaitant le meilleur, malgré nos différences et nos différends.
Paul rappelle aux Philippiens l’« encouragement dans l’amour » et la consolation qui se trouvent en Christ. Par conséquent, nous pouvons aimer sans crainte et vivre en harmonie. C’est ainsi que les Philippiens mettraient le comble à la joie de l’apôtre (Philippiens 2.2).
LA BIBLE EN UN AN : PSAUMES 8—14