2 PIERRE 3.8,9
Il faut faire preuve de patience pour boulanger du pain au levain. Parce qu’on ne lui ajoute pas de levure, on ne peut en accélérer la levée. Les résultats valent cependant qu’on les attende.
De la même manière, nous ne profitons de certains bienfaits spirituels qu’en patientant. Parmi les premiers chrétiens, certains étaient fatigués d’attendre l’avènement de Jésus. Ils croyaient qu’il reviendrait durant leur vie. Comme le temps avançait, ils ont toutefois constaté qu’aucune des promesses auxquelles ils avaient cru ne se concrétisait.
« Où est la promesse de son avènement? […] tout demeure comme dès le commencement de la création » (2 Pierre 3.4), disaient les moqueurs. Pierre rappelle aux chrétiens que Dieu ne calcule pas le temps de la même manière que nous. Les décennies et les millénaires lui paraissent courts. Prétendre que le Seigneur tarde à garder ses promesses démontre un manque de compréhension de ses voies.
Pierre continue en affirmant que la lenteur de Dieu est en réalité de la patience. Comme le boulanger, Dieu attend une chose meilleure, soit le salut de plus d’âmes. Si nous comprenons que la patience de Dieu produira de merveilleux résultats, nous aussi pourrons attendre calmement.
LA BIBLE EN UN AN : ABDIAS, JONAS 1 – 4
