Illustration d’Adam Cruft
VOUS AVEZ PRIS DU SEL POUR DU SUCRE? Vous avez peut-être salé votre café ou utilisé du sucre au lieu du sel en cuisinant. Même si les résultats semblaient appétissants, la première bouchée vous a assuré du contraire. Il en est de même de la marche chrétienne; nous pouvons mal juger de diverses attitudes et émotions, croyant qu’elles reflètent une foi véritable. Cependant, Dieu, qui voit le cœur, sait toujours la différence.
LA FOI À L’ÉPOQUE DE L’ANCIEN TESTAMENT
Dès les premières pages de la Genèse, Dieu a rempli la Parole de modèles de rôle qui l’ont suivi avec beaucoup de foi.
LIRE
Hébreux 11.1-19
RÉFLÉCHIR
User de foi pourrait impliquer pertes ou risques, mais cela en vaut la peine malgré le prix à payer, car notre Père aimant vise toujours ce qu’il y a de mieux pour les siens.
Pour Dieu, la droiture résulte de la foi (Genèse 15.16). Le sacrifice d’Abel démontrait une foi véritable (Genèse 4.3-8); « c’est par elle qu’il fut déclaré juste […] et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort » (Hébreux 11.4). Nommez des chrétiens qui, bien que décédés, vous influencent toujours. Quel message espérez-vous léguer aux vôtres?
COMME DIEU EST OMNISCIENT, IL CONNAÎT DÉJÀ LE RÉSULTAT DE L’ÉPREUVE. CELLE-CI A POUR BUT DE NOUS MONTRER À QUEL POINT NOUS SOMMES PRÊTS À LUI FAIRE CONFIANCE.
Abraham croyait tellement en la fiabilité de Dieu qu’il a obéi à l’affreuse directive consistant à sacrifier son fils bien-aimé (Hébreux 11.17-19). Dieu vous a-t-il appelé à accomplir quelque chose qui vous semblait périlleux, douloureux ou même odieux? Racontez votre expérience. Que conseilleriez-vous à un ami dont la foi est éprouvée?
User de foi pourrait nous attirer des reproches ou susciter l’animosité. Lisez Daniel 6.6-10. Daniel a risqué sa vie dans le but de prier Dieu. Dressez la liste de principes à suivre dans le cas où un employeur, une école, une Église ou une autre autorité vous commanderait de faire une chose contraire à l’Écriture.
NOUS POUVONS AGIR EN CHRÉTIENS SANS AVOIR LA FOI, MAIS NOTRE COMPORTEMENT SERA MACHINAL ET NE NOUS RAPPROCHERA PAS DE DIEU.
Lisez 1 Samuel 24. David aurait eu l’occasion d’assassiner Saül pendant que ce dernier le poursuivait, mais il a résisté à cette tentation parce qu’il craignait l’Éternel (v. 7). À quel moment votre foi a-t-elle exigé de vous beaucoup de sang-froid? Quel rôle y ont joué vos prières et le Saint-Esprit?
LA FOI À L’ÉPOQUE DU NOUVEAU TESTAMENT
Dans les Évangiles, Jésus a souligné l’importance de la foi à maintes reprises.
Jésus a fréquemment associé la foi d’une personne à sa guérison (voir Matthieu 9.27‑31; Marc 10.46-52; Luc 8.42-48). Il lui est aussi souvent arrivé de guérir des gens qui ne le lui avaient pas demandé (Jean 5.1-15). L’aveugle-né ignorait même qui l’avait guéri, mais il voulait en connaître l’identité pour croire en lui et l’adorer (Jean 9.35-38). Quel rôle la foi joue-t-elle dans la guérison et la guérison dans la foi?
Lisez Actes 14.8-10. « Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri » (v. 9). Quels signes pourraient vous indiquer qu’une personne est ouverte à l’Évangile?
Les « gens de peu de foi » (Matthieu 8.26) qui s’étaient enfermés dans une pièce par crainte des Juifs (Jean 20.19) ont annoncé Christ avec hardiesse après sa résurrection (Actes 2.14-40). En examinant votre vie, y trouvez-vous des indices de croissance spirituelle? Fournissez des exemples.
RÉFLÉCHIR
Quel rôle tenons-nous dans l’affermissement de notre foi?
Les enseignants soumettent leurs élèves à des tests pour juger de leur compréhension d’un sujet. Comme Dieu est omniscient, il connaît déjà le résultat de l’épreuve. Celle-ci a pour but de nous montrer à quel point nous sommes prêts à lui faire confiance et à user de foi quand nous le voyons à l’œuvre.
ALLER PLUS LOIN
Comment cette étude s’applique-t-elle à votre vie?
Nous pouvons agir en chrétiens sans avoir la foi, mais notre comportement sera machinal et ne nous rapprochera pas de Dieu. Celui-ci voit le cœur et le sait quand notre louange, notre service et notre conduite découlent de la confiance et du dévouement. Il ne s’attend pas à la perfection, mais il désire nous voir mûrir, car alors, au lieu de nous inquiéter, nous pourrons nous reposer en lui.
Nous l’avons vu dans les méditations du 6 et du 7 novembre, l’Écriture mentionne trois stades de foi. Jacques 1.6-8 parle d’une personne ayant peu de foi, qui doute de Dieu. Celle-ci ressemble « au flot de la mer, agité par le vent ». On peut tous avoir des doutes quand on est éprouvé, mais Dieu ne veut pas que nous en restions à ce stade. Rappelez-vous une occasion où votre incertitude au sujet de la capacité ou de la volonté de Dieu d’agir vous a privé de paix. Qu’avez-vous fait?
Le stade suivant, une grande foi, se focalise sur Dieu plutôt que sur la situation. C’est en nous immergeant dans la Parole que nous prenons connaissance de ses promesses. Décrivez le lien qui existe entre connaître les promesses de Dieu et faire preuve de persévérance dans l’affliction. Donnez-en un exemple.
La foi parfaite va un peu plus loin; elle nous permet de nous reposer sur les promesses de Dieu. En voulant encourager une telle foi, Jésus a recommandé de prier en son nom (Jean 14.14), puis de croire « que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11.24).
