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Article de fond

Flanqué d’un chien

Matthew Murray constate qu’un chien peut ouvrir les cœurs à l’Évangile

John VandenOever 14 septembre 2022

Photos d’Audra Melton

 

Matthew Murray, un professionnel de la santé, est ouvrier de relève à court terme dans des hôpitaux des États‑Unis. Il remplit un rôle crucial partout où il travaille, mais il se préoccupe surtout de la santé spirituelle des gens. Il a pour complice Lucy, son caniche noir pur‑sang. Elle est élancée, composée et amicale, et son manteau est taillé selon la méthode traditionnelle. Lucy attire l’attention de tous les piétons en peu de temps. Et quand un inconnu adresse un compliment à Matthew relatif à Lucy, une conversation s’engage.

 

Lucy a suivi un entraînement de chien de thérapie afin d’accomplir en quelque sorte un travail missionnaire. Cependant, elle a aussi eu des vertus thérapeutiques pour Matthew, car elle « lui a fait rencontrer des gens dont il n’aurait jamais fait la connaissance autrement ». Il a donc pris contact avec des gens de tous les milieux. Il les voit tous avec compassion, parce qu’il reconnaît en lui‑même le péché, et qu’il est facile de juger les autres. 

 

Pendant des années, Matthew a étudié les caractéristiques de diverses confessions dans le christianisme évangélique dans le but de comprendre ce qui les distinguait les unes des autres. Bien qu’il ait saisi certaines choses, il cherchait plus. « J’avais besoin de principes, de valeurs. » C’est ce qu’il a trouvé dans le livre du pasteur Stanley, 30 Life Principles. En lisant ce livre et d’autres du même auteur, Matthew s’est découvert des affinités avec le pasteur qui, jeune homme, s’était mis en quête du discernement spirituel. 

 
« Il faisait -10 C et il neigeait. Et je lui ai parlé du Seigneur pendant 90 minutes, dehors. »

Lucy aide Matthew à rencontrer des inconnus, mais celui‑ci cherche aussi à servir ses collègues. Il les invite par exemple à utiliser le terrain de basketball ou la cuisine de son immeuble. De plus, en mangeant moins souvent au restaurant, Matthew peut inviter plus fréquemment des amis à manger chez lui. Quand il a entendu dire que ses collègues exténués n’avaient pas pris de vacances durant deux ans en raison de la pandémie, Matthew a renouvelé son contrat d’embauche, ce qui a permis à son superviseur d’accorder des vacances à tout le personnel.

 

Nouvellement arrivé au Connecticut, il a trouvé un parc dans une communauté juive où il faisait marcher Lucy. Certains résidents étaient méfiants, en raison des expériences désagréables que leur avaient fait vivre certains inconnus, mais « quand ils ont vu mon beau chien, ils se sont probablement dit : Il ne peut pas être si dangereux que ça! Regardez son chien! »

 

En peu de temps, un étudiant à l’université s’est joint à lui et à Lucy au cours de leurs marches. Bien qu’il ait été juif orthodoxe, il aimait écouter Matthew lui parler de Christ tel qu’il paraît dans l’Ancien et le Nouveau Testament. « Il faisait -10 C et il neigeait. Et je lui ai parlé du Seigneur pendant 90 minutes, dehors. »

 

Les gens arrêtent en raison du chien. Et pour l’amour de Christ, Matthew les écoute et se demande en priant quoi leur dire. Il importe de voir plus loin que les apparences, de « constater l’individualité de chacun; de voir une personne qui se débat dans la misère. Et en m’ouvrant au sujet de mes propres difficultés, je peux entamer une vraie conversation. » 

 

Matthew et Lucy relaxent à l’ombre après avoir fait une marche en forêt.





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