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Article de fond

La force d’une mère

Dépendances, difficultés financières et itinérance – Cindy Parker les a toutes vécues, en compagnie de Dieu.

Tim Rhodes 15 octobre 2022

Photo de Ryan Dearth


Cindy Parker croit que cela tient du miracle qu’elle ait survécu à son enfance. Fille d’un homme violent, elle ignorait toujours ce qui lui mettrait le feu aux poudres. À l’adolescence, elle avait déjà subi plusieurs fractures ainsi que d’autres blessures. Ses blessures physiques ont généré des brisements émotionnels et spirituels qu’elle a gardés jusqu’à l’âge adulte. 

Des décennies plus tard, Cindy a tenté de camoufler sa souffrance en consacrant sa vie à sa carrière. Elle aimait pourvoir richement aux besoins de son fils. Son travail en étant venu à prendre tout son temps, elle a souvent laissé son fils à lui‑même. Vers la fin de l’adolescence, les dépendances de ce dernier étaient devenues si impérieuses, qu’il a fini par vider le compte bancaire de sa mère pour les entretenir. N’ayant plus aucun moyen de payer l’hypothèque et ses factures, Cindy a presque tout perdu.

Itinérants durant cinq ans, ils ont vécu dans la voiture de Cindy. Tandis qu’elle passait ses journées à chercher comment reprendre pied, son fils était toujours dévoré par ses dépendances et cherchait le prochain « high ».

Par une soirée chaude et humide, Cindy en était à transformer les sièges de la voiture en lits de fortune quand son fils lui a confessé qu’il n’en pouvait plus d’être toxicomane, de mentir et de voler. Son corps s’est rebellé après qu’il s’est abstenu de drogues pendant quelques jours, et Cindy a été témoin du pouvoir qu’elles exerçaient sur lui. Pour calmer les convulsions qui agitaient son fils, elle a passé la nuit à l’entourer solidement de ses bras, jusqu’à ce qu’un soulagement se fasse sentir. Tandis qu’il dormait, elle s’est inquiétée de l’avenir. Elle passait toutes ses journées à penser à leur survie; comment pouvait‑elle accorder à son fils les soins nécessaires?

Cindy a compris s’être trompée en accordant la priorité à son fils et à la surabondance, car elle n’avait pas bâti sa vie sur Christ.
Un jour, en écoutant la radio, elle a entendu la voix du pasteur Stanley. « Cet homme prêchait la Parole de Dieu. Il a abordé tout ce qui me tracassait », dit‑elle. Elle a compris s’être trompée en accordant la priorité à son fils et à la surabondance, car elle n’avait pas bâti sa vie sur Christ. « Dieu s’est servi du pasteur Stanley pour me révéler cela. »

Cindy a depuis trouvé un emploi et un logis. Étant la fournisseuse de soins de son fils, elle veille à ce qu’il reçoive les traitements médicaux et la réadaptation requis. Elle espère que, grâce à ceux‑ci, son fils va enfin vivre la vie dont les drogues l’ont privé.

Cindy a compris s’être trompée en accordant la priorité à son fils et à la surabondance, car elle n’avait pas bâti sa vie sur Christ.

Comme elle a presque tout perdu, Cindy s’attend à ce que Christ rebâtisse sa vie. Même si elle ne possède plus autant de biens, elle affirme que sa vie est plus riche et plus satisfaisante qu’auparavant. « J’ai toujours aimé les paraboles. Le fils prodigue, c’est le mien. Il a tout pris et a tout perdu. Mais quand il est revenu “à la maison”, je lui ai tout pardonné. » Cindy reconnaît qu’elle a vécu de grandes épreuves, mais que Dieu lui a accordé chaque jour la force de les traverser. 

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