Illustration d’Adam Cruft
IMAGINEZ UNE MAGNIFIQUE ORCHIDÉE s’épanouissant dans un vase imparfait. Cette situation se compare au Saint-Esprit qui vit dans les chrétiens. L’apôtre Paul exprimait ainsi ce fait : « Nous portons ce trésor dans des vases de terre » (2 Corinthiens 4.7), le trésor étant la présence de Dieu. Dans l’Ancien Testament, l’Éternel a bien voulu habiter dans un temple construit par des hommes; de nos jours, il vit en nous, ce qui devrait nous remplir de bonheur et d’humilité.
CONTEXTE
Quand Koré s’est rebellé contre Moïse et Aaron, l’Éternel l’a frappé à mort, ainsi que ceux qui l’ont suivi, mais il a épargné ses fils (Nombres 16; 26.11). On attribue le Psaume 84 à ses descendants, qui sont devenus des guerriers, des chantres et des portiers.
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Psaume 84
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À quoi aspirez-vous à l’heure actuelle? Réfléchissez-y avant de poursuivre votre lecture.
• Le Psaume 84 débute ainsi : « Que tes demeures sont aimables! » (v. 2). Quel sentiment a motivé une telle exclamation? La surprise? La joie? L’admiration? Avez-vous éprouvé un sentiment semblable en communiant avec Dieu?
• Les auteurs décrivent les « demeures » de l’Éternel (v. 2). Dans l’Ancien Testament, Dieu rencontrait son peuple dans un lieu précis : tout d’abord, dans une tente, dans le désert. Puis, durant le règne de David, à Jérusalem; et enfin, sous Salomon, dans le Temple bâti dans cette ville. Le sanctuaire dans le désert était décoré de tentures finement tissées d’or et d’argent (Exode 26). Le Temple de Salomon, quant à lui, était une merveille (1 Rois 6). Pourtant, les auteurs du psaume se sentent attirés par autre chose; après quoi soupirent-ils?
Les conséquences de nos péchés peuvent toutefois être adoucies. Elles aboutissent alors à une plus grande paix. Dieu vit en nous, ce qui devrait nous remplir de bonheur et d’humilité.
• Les oiseaux, comme les êtres humains, ont besoin d’un endroit sécuritaire pour y vivre et y élever leurs petits. Quelle pensée le verset 4 transmet-il au sujet de la puissance que Dieu déploie en faveur des siens? Quelle évidence en voyez-vous dans votre vie?
• Une fois établis en Israël, les Juifs se rendaient à Jérusalem pour y célébrer les fêtes religieuses. Ces déplacements, les « chemins tout tracés » du verset 6, rappellent la vie pieuse d’un croyant. Qu’apprenons-nous de l’inévitabilité des épreuves aux versets 6 et 7, et de l’attitude de ceux qui se confient en Dieu en les affrontant?
SUITE DE L’HISTOIRE
Les tribus israélites avaient toutes leur rôle à jouer dans le Temple. Les descendants de Koré étaient des portiers (1 Chroniques 9.19).
• Koré voulait exercer le sacerdoce au lieu du rôle qui lui était assigné. Son arrogance et son orgueil ont mené à sa chute. Dans le Psaume 84, ses descendants estiment hautement les parvis de la maison de Dieu (v. 11). De quelle manière leur joie démontre-t-elle leur humilité?
• Les auteurs prient Dieu ainsi : « Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu! Et regarde la face de ton oint! » (v. 10). Comment ces paroles préfigurent-elles la gloire de Christ lors de son retour? Le verset suivant exprime la gratitude qui découle de servir; croyez-vous ce fait important? Pourquoi?
RÉFLÉCHIR
L’humilité est essentielle au service et au bonheur.
• L’orgueil et la rébellion entraînent des conséquences désastreuses. Par la grâce de Dieu, ces conséquences peuvent toutefois être adoucies et, en raison de la sagesse que nous en acquérons, elles peuvent nous rendre plus humbles. Elles aboutissent alors à une obéissance joyeuse, à un service gratifiant et à une plus grande paix.
ALLER PLUS LOIN
Comment cette étude s’applique-t-elle à votre vie?
Dans l’Ancien Testament, l’Éternel rencontrait son peuple dans une tente ou dans un temple. Cela a changé quand, par le sacrifice de Christ, il nous a pardonné nos péchés et nous a accordé une nouvelle vie. Désormais, il vit dans les chrétiens : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu? » (1 Corinthiens 6.19). Bien que nous n’ayons plus besoin de nous rendre au Temple pour nous trouver dans la présence de Dieu, l’expérience décrite dans le Psaume 84 se compare à la nôtre.
• Nous lisons au verset 3 : « Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Éternel. » Le Saint-Esprit habite en permanence dans les chrétiens (Jean 14.16), mais il arrive que nous ne sentions pas sa présence. Un horaire surchargé vous fait-il aspirer à votre moment de prière? Attendez-vous toute la semaine pour goûter la douceur du culte dominical? Vos biens ou votre rejet de la volonté de Dieu pour vous entravent-ils votre communion avec lui? N’avez-vous aucun désir de communier avec lui? Faites le nécessaire : confessez-lui votre péché, votre besoin d’avoir soif de sa présence ou de l’aimer davantage.
• Nous ne cesserons de soupirer après la présence de Dieu que lorsque nous serons au ciel. Relisez les versets 6 à 8. Comment Dieu vous aide-t-il entretemps?
• Les auteurs du Psaume 84 éprouvent une immense joie à être dans le sanctuaire. Quand nous comprenons que nos âmes sont unies à Christ et que, de ce fait, nous sommes son sanctuaire, nos « vases de terre » se remplissent d’adoration. Rien n’égale la gloire de sa présence, où qu’il se trouve.