Illustration de Xoana Herrera
Dans Jean 13.35, Jésus dit que l’on devrait reconnaître les chrétiens par leur amour les uns pour les autres. Voilà pourquoi la combativité si courante dans notre culture nous permet de nous démarquer par notre bonté. L’Église n’est cependant pas exempte de tensions, et il arrive que des conflits éclatent. Notre façon de nous traiter mutuellement à ce moment-là importe beaucoup si nous voulons être des témoins efficaces.
Paul, Timothée et Jean ont tous dirigé l’Église d’Éphèse à différentes époques. On croit aussi que Marie, la mère de Jésus, y aurait résidé. C’est à Jean que Jésus a demandé de s’occuper de sa mère (Jean 19.27).
CONTEXTE
Dieu nous fournit des instructions simples concernant notre caractère, des directives que nous donnerions à nos enfants comme : « Soyez bons » (Éphésiens 4.32) et « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux » (Matthieu 7.12). Les recommandations simples ne sont toutefois pas toujours faciles à suivre.
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Éphésiens 4.25-32
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Imaginons la douleur et les divisions que nous pourrions éviter si nous nous traitions mutuellement avec respect.
Parfois, notre mode de vie ne reflète pas les vertus de Jésus. Paul a résumé ainsi la norme à suivre pour les chrétiens : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ » (v. 32). Laquelle de ces trois directives vous semble la plus difficile à appliquer? Comment vous faciliter la tâche?
L’apôtre Paul utilise le mot grec charizomai, dérivé de charis (grâce), pour décrire le pardon (Éphésiens 4.32). Nous devons pardonner généreusement, sans rien attendre en retour.
Dans le corps de ce passage, Paul nous recommande de cesser de pratiquer certaines choses; lesquelles? Il nomme ensuite certains comportements à favoriser. Qu’ont en commun ces pratiques?
Et si les exhortations de Paul étaient mises en pratique par défaut au sein des Églises? Comment les choses changeraient-elles en matière d’évangélisation et de service envers les non-croyants?
Dans le verset 29, Paul encourage les chrétiens à dire des paroles qui servent à l’édification de ceux qui l’entendent. La foi est « enseignée », mais aussi « transmise ». Comment être des modèles dans ces deux cas?
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Les gens compatissants se soucient plus du bien-être de leurs semblables que du leur. Ils servent ceux qui souffrent et qui peinent, même s’ils n’en tirent aucun avantage.
Songez à une personne compatissante. Qu’est-ce qui vous attire à elle, et que ressentez-vous en sa présence?
SUITE DE L’HISTOIRE
Lorsque nous sommes enflammés pour une cause ou notre foi, nos interventions peuvent devenir intenses. Or, Paul nous exhorte ainsi : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes » (Philippiens 4.5).
Dans la culture juive, le jour commence lors du coucher du soleil. Par conséquent, « que le soleil ne se couche pas sur votre irritation » (Éphésiens 4.26) signifie que nous ne devons pas garder notre colère d’un jour à l’autre.
Décrivez la douce puissance de Jésus. En quoi son comportement se compare-t-il à ce que vous voyez dans l’Église et dans le monde?
Dans quelles situations et avec quelles personnes trouvez-vous le plus difficile de vous montrer humble et bon? Pourquoi ces personnes vous éprouvent-elles, et comment pouvez-vous désamorcer les situations tendues?
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Nous trouvons dans les Béatitudes et la description pauline du fruit spirituel les traits et les vertus que Dieu valorise.
Au cours de deux épidémies qui ont ravagé l’Empire romain, les chrétiens ont refusé de fuir. Ils sont restés sur place pour traiter tant les croyants que les païens. Ils ont ainsi sauvé d’innombrables vies, et leur bonté a attiré beaucoup de gens au salut.
Lisez Matthieu 5.1-11 et Galates 5.22,23. Quel parallèle voyez-vous entre la bénédiction que Jésus prononce sur les pauvres en esprit, ceux qui sont doux et ceux qui procurent la paix, et l’enseignement de Paul selon lequel l’amour, la bonté et la douceur sont le fruit de l’Esprit?
Jésus, le puissant Roi des rois, a été un modèle de grâce et de retenue. Suivre son exemple constitue un excellent moyen de présenter notre Sauveur aux non-croyants.
