2 PIERRE 3.8,9
La patience que Dieu manifeste relativement au péché laisse souvent les chrétiens perplexes. Le passage du jour nous en fournit la raison : Dieu veut que tous viennent à la repentance (v. 9).
Jonas a refusé de prêcher à Ninive parce qu’il s’attendait à ce que son Dieu compatissant ne détruise pas la ville si les habitants se repentaient. C’est précisément ce qui est arrivé. Mais au lieu de se réjouir de ce repentir collectif, le prophète s’est plaint à Dieu d’avoir usé de grâce et de miséricorde envers ce peuple (Jonas 4.1,2). Jonas était fâché contre Dieu, même si celui-ci lui avait également fait grâce.
La plupart du temps, les chrétiens ont d’excellentes raisons d’être reconnaissants de ce que Dieu, contrairement aux êtres humains, est lent à la colère (Psaume 145.8). Quand nous nous entêtons et ne regrettons pas nos fautes, il attend patiemment que nous revenions à lui. La correction est aussi pénible pour celui qui l’administre que celui qui la reçoit. Dieu préfère que nous revenions à lui en constatant nos erreurs et en cessant de croire que nous éviterons sa correction.
Dieu accorde une grande valeur à la repentance et à notre communion avec lui. N’attendons pas qu’il nous corrige. Obéissons-lui et faisons le bien.
LA BIBLE EN UN AN : JÉRÉMIE 41—45
