JEAN 8.1-11
Nous savons que Dieu nous console (Ésaïe 66.13), mais le fait-il si nous sommes les artisans de notre malheur?
Bien des chrétiens se posent cette question en présumant que la réponse est « non ». Dieu ne nous condamne toutefois pas à cause de notre péché; au contraire, nous lisons dans Hébreux 8.12 : « Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » Nous devons néanmoins subir les conséquences de nos fautes. Si nous revenons à Dieu, il nous conduira durant cette période difficile.
Songeons à la femme que des pharisiens ont amenée à Jésus. Elle avait été surprise en adultère, ce que la Loi interdisait. Les chefs religieux l’auraient lapidée, mais Jésus a usé de bonté envers elle. Sans approuver son péché, il le lui a pardonné en lui disant : « [Va], et désormais ne pèche plus » (Jean 8.11).
Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (Romains 8.38,39). Son réconfort est l’une des manières par lesquelles il nous manifeste son amour, même si nous sommes responsables de notre malheur. La honte pourrait nous empêcher de venir à lui, car nous pensons qu’il repoussera un chrétien désobéissant. Croyons cependant l’Écriture qui nous dit qu’il est « le Père compatissant et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1.3).
LA BIBLE EN UN AN : ÉZÉCHIEL 46—48