PSAUME 23
Un reporter a un jour demandé à John D. Rockefeller, milliardaire : « Que jugez-vous suffisant? » Sa réponse : « Juste un peu plus. » La plupart d’entre nous ne sont pas richissimes, mais nous devons répondre à la même question que M. Rockefeller. Dans notre monde, on est obsédé par le fait de posséder et de dépenser toujours plus. Au cœur même d’une réponse comme celle de Rockefeller se situe de l’ignorance : celle de ne pas connaître celui qui pourvoit aux besoins.
David le savait. « Je ne manquerai de rien », a-t-il écrit dans le Psaume 23.1. Parce qu’il appartenait à Dieu, il ne manquait de rien. Il est possible de penser à cette affirmation de deux manières. Nous pouvons exiger de recevoir de Dieu tout ce que nous jugeons nous être essentiel. S’il ne nous le donne pas, nous le lui reprochons. Ou encore, nous pouvons tout recevoir avec gratitude de Dieu et lui permettre de changer notre cœur. Ainsi, notre soumission à sa volonté détermine nos besoins.
En lisant le Psaume 23, nous devrions nous rappeler Jean 10.11 : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » La vérité transformatrice de l’Évangile est celle-ci : nous possédons tout le nécessaire parce que Jésus s’est lui-même donné pour nous.
LA BIBLE EN UN AN : ACTES 25 – 26