1 SAMUEL 13.5‑14
Nous pourrions croire que ce que nous considérons comme des actes insignifiants de désobéissance n’entraîneront aucune conséquence. Que si nous avons des motifs légitimes pour lui désobéir, Dieu ne devrait pas trop s’en soucier. En réalité, il n’existe pas de bon motif pour justifier la désobéissance, et ce n’est pas parce que nous tentons de nous en disculper que les répercussions en sont moins graves.
Avant de partir pour la guerre, le roi Saül a attendu que Samuel vienne vers lui afin d’offrir l’holocauste. Mais quand au bout de sept jours, le prophète n’était toujours pas arrivé et que l’armée d’Israël désertait le roi, celui‑ci est devenu craintif et impatient. Il a donc lui‑même présenté le sacrifice, usurpant de ce fait le sacerdoce aux sacrificateurs. Lorsque Samuel le lui a reproché, Saül a cherché à se justifier.
Aux yeux de Saül, il s’agissait d’une désobéissance mineure, essentielle à sa victoire, mais pour l’Éternel, c’était un acte de rébellion. Dieu lui a donc retiré la royauté et l’a donnée à un autre homme.
Tentez‑vous de justifier de « petites désobéissances »? Une chose que vous avez faite ou refusé de faire? Dans ce cas, il n’y a qu’une solution : la confesser et vous en repentir.
LA BIBLE EN UN AN : JÉRÉMIE 33 – 36